Durant mon séjour au Laos, j'ai essayé de mieux comprendre quelle était la place du chat (et plus généralement des animaux de compagnie) au Laos.
Je n'ai pas des tonnes d'explications à vous fournir car la plupart du temps, la communication a été très difficile... La majorité des gens ne parlent que le lao ou leur dialecte !
Ce que j'ai observé, c'est qu'on est loin d'avoir une surpopulation de chiens ou de chats au Laos. Les chats ne sont en général pas propriété de quelqu'un... Ce sont des chats libres et sont pour la plupart en "bon état". Pas trop maigres, pas de blessures, pas de maladies de peau... Ils sont tous très petits et minces, plutôt fins, dans le style oriental quoi !
Naturellement, beaucoup d'entre eux ont des queues inexistantes, courtes, mi-longues, avec une boule au bout ! Bref, un peu de tout sauf des queues longues comme on en voit chez nous ! Les chats ont généralement des robes couleurs naturelles, qui se camouflent bien : écailles, tricolores, roux voir blanc mais je n'ai pas vu de chats tabby.
Les chiens sont plus nombreux et également plutôt en apparente bonne santé. Ils appartiennent parfois à une famille et même si on lui donne un nom, on ne le câline pas, on ne va pas le promener, etc. Tout étant ouvert, le chien peut aller se balader comme il veut, mais il ne fait pas vraiment "partie de la famille" comme ici.
Les chiens sont de taille moyenne à petite (pas d'extrêmes dû à la sélection), une tête équilibrée du style de celle d'un labrador (pas de tête énorme, plate, ou de nez raccourcis) et des couleurs plutôt "nature", comme les chats.
Le chien est mangé par certaines ethnies au Laos mais il semblerait que ce ne soit pas le cas du chat !
Ils ne mangent pas les chiens de leur village mais font du commerce avec les village voisins pour obtenir des chiens "inconnus" qu'ils pourront manger. Tous les chiens et chats que j'ai croisé étaient plutôt jeunes. Logiquement, ils ont une durée de vie plus courte car ils ne bénéficient pas de tout le confort et les soins que reçoivent les nôtres...
